Compte-rendu:
Difficile de faire un compte-rendu …d’on ne sait pas quoi. C’était quoi, ce soir là ? Deux artistes, probablement martiens, qui nous enfilent à l’entonnoir un peu tout et n’importe quoi. Ils font n’importe quelle musique, de tout un peu, sont accoutrés n’importe comment, jouent de n’importe quel instrument, se trémoussent sur « scène » au petit bonheur, beuglent à la hue et à la dia…
Bref: c’est du n’importe quoi…
C’est que c’est justement le nom qu’ils ont donné à leur étrange association: le « Duo N’Importe Quoi ». Composé, si l’on peut dire, d’une certaine Koko Taylor, Japonaise de son état mais établie en Suisse et jouant entre autre du cor des Alpes, et d’un vrai Suisse quand-même, Sylvain Fournier. Comment diable se sont-ils rencontrés, ça c’est un mystère, mais ils ont en commun d’adorer déconner grave, d’explorer toutes les musiques sans tabous, de se permettre toutes les outrances, et bon, quand-même, ils ont une règle: jouer certes « N’importe quoi, mais comme il faut ! » Ah !…. Comme il faut, du n’importe quoi ?… Ben paraît que ça veut dire qu’y a pas de raison pour qu’on ne déconne pas sérieusement… Ah ouais ? Ben ouais. Ça veut dire que ce qu’ils jouent, ils le jouent « comme il faut », donc qu’ils bossent, simplement. C’est spontané, mais c’est bossé, vous comprenez ? Bon, me semblait aussi…
Alors, on se retrouve à la case départ: comment commenter cet objet curieux, mi-concert (vraiment ?), mi-spectacle, mi-clowneries, mi-musique « sérieuse », on passe allègrement d’une musique à une autre, comme en un gigantesque « pot-pourri musical » qui dure tout le concert ! En revue, et dans le désordre, on entend de la musique traditionnelle, suisse bien sûr, mais aussi mexicaine, japonaise, autrichienne, irakienne… et en plus, y z’ont quand-même composé ou arrangé quelques trucs à eux, et on se farcit aussi une estampie médiévale, du Telemann (si si !), et last but not least: du Marilyn Manson! Du délire, je vous dis…

Là, on est bien sûr qu'on est en Suisse: la scie musicale... oui, mais la petite flûte en plastic...
Pi faut voir: à eux deux, ils doivent bien jouer au moins d’une soixantaine d’instruments différents ! Certes, certains instruments, c’est pas complètement des instruments de musique, mais eux, y font de la musique avec absolument tout. C’est n’importe quoi, mais ça marche, ça roule, vous comprenez ?
…Et j’suis toujours scotché à la case départ: j’vous ai toujours pas encore fait un « vrai » compte-rendu, …parce que c’est juste impossible ! C’truc qui ressemble à rien, c’est pas possible à décrire. Déjà, faudrait que vous ayez la musique pour comprendre, mais en plus, y’a beaucoup à voir, même tellement, que j’ai pris carrément 80 photos !
Ben la voilà l’idée qu’elle est bonne: au moins, je vais vous faire une super-galerie de photos, j’vous en balance une petite vingtaine sur les 80, comme ça vous aurez déjà une idée de cette chose étrange que ce duo, mais aussi des ambiances, et vous comprendrez peut-être pourquoi c’est si difficile à décrire ! Regardez donc toutes les photos autour de ce texte !
De toute façon, si vous avez des regrets, c’est bien fait pour votre pomme, z’aviez qu’à être là, parce que la soirée, ben, elle est déjà passée. Donc il ne vous reste plus qu’à aller reluquer sur Internet si le duo existe toujours et s’ils vont pas bientôt se produire pas trop loin de chez vous, et si ce torchon et ces quelques photos vous kiffent, ben allez les écouter et les voir !
Donc vl’a le reste de la galerie de photos:

Le jeune public, bien représenté, prend son pied: il y a toujours quelque chose de rigolo à voir ou à entendre ...ou les deux !

Là, ils jouent des cuillières: je pense qu'ça veut dire qu'ils ont bientôt fini leur pestacle pasqu'y z'ont juste faim, c'est normal, non ?

Y s'la pète grave, avec sa guitare ringarde ! Faut avouer que voir jouer du tuba par une nana en salopette, c'est assez comique...

Vous avez vu ce four ? Ça fait grande gueule, pris comme ça sur le vif, en s'accompagnant d'un ...tambour mauricien, vraiment ?